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Article publié le 20 avril 2022.

La DGCCRF n’abandonne pas l’alimentaire, elle se recentre sur son cœur de métier : la recherche de fraudes.

L’annonce de la sortie de la DGCCRF des contrôles de sécurité sanitaire des aliments est un événement majeur. La CGT va s’employer à ce que la DGCCRF et le service commun des laboratoires (SCL) en sortent renforcés.

Les réformes mises en œuvre depuis 2007 ont gravement désorganisé la DGCCRF. Les regroupements opérés localement, notamment avec les services vétérinaires, se sont avérés inefficaces, surtout combinés à l’érosion drastique des effectifs.

La CGT porte l’idée que notre administration, de par ses pouvoirs de police, est un outil voué à la protection de l’Ordre Public Économique.

Elle a pour axe fort la loyauté des transactions, tant pour protéger nos concitoyens dans leurs actes de consommation que pour encadrer les relations entre les acteurs économiques. La CGT a donc demandé notamment devant la mission Inter-Inspection relative à l’organisation des contrôles de sécurité sanitaire des aliments de 2019, que la répartition entre les missions soit clarifiée.

L’arbitrage qui vient de tomber redéfinit le positionnement de la DGCCRF. Nous n’abandonnons pas l’alimentaire, nous nous recentrons sur notre cœur de métier : la recherche de fraudes.

A l’instar des véhicules d’occasion au kilométrage trafiqué, le cheval dans les lasagnes au bœuf, c’est une fraude économique. C’est là que doit se situer l’apport de la DGCCRF.

La CGT prend acte de cet arbitrage. Nous combattrons le fait qu’il soit le lieu d’un nouveau cambriolage d’emplois. Nous exhortons l’État à aller au bout de la logique en redonnant à la DGCCRF et au SCL les moyens d’exercer pleinement les missions de police économique au service de nos concitoyens.

Nous œuvrerons en ce sens.

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