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Article publié le 22 février 2008.

Kit action de survie

Ce « Kit Action » a pour but de décrire la méthodologie pas à pas qui a été utilisée dans plusieurs départements afin d’externaliser l’information sur les luttes menées pour défendre notre service.

L’information diffusée auprès des Elus, des Associations ou de la presse est basée sur le « courrier aux élus » qui a été communiqué précédemment.

L’ensemble de cette démarche devra être assurée par un suivi. Il est nécessaire de prévoir au moins une H.M.I. pour organiser et répartir le travail entre les agents.

Il est également nécessaire de présenter cette action non seulement à la hiérarchie mais aussi aux divers interlocuteurs, sous une étiquette syndicale ou le cas échéant intersyndicale.
En effet, des agents non syndiqués qui effectueraient des démarches auprès des élus, par exemple, peuvent se retrouver en porte-à-faux quant à leurs obligations s’ils interviennent sur des horaires de travail ou par rapport à leur droit de réserve dans les échanges avec leurs interlocuteurs.

Cette action se prépare. Des ASA ou DAS peuvent être attribuées pour « couvrir » des collègues qui effectueraient certaines démarches.
Dans ce cas, il faut aussi, si plusieurs syndicats participent à l’action, que les DAS distribuées à des collègues non syndiqués soient équitablement réparties entre syndicat.

Le but n’est pas un simple envoi de document. Il faut prendre des rendez-vous et demander à chaque interlocuteur ses intentions face à nos revendications et les possibilité d’intervention de sa part.

Au Mans, le courrier a été retravaillé par des agents en H.M.I. et a abouti à :

 Une lettre légèrement simplifiée destinée aux élus locaux (Maire, Député, Conseiller Général), ainsi qu’aux Associations de Consommateurs.

 Un courrier-tract destiné aux médias locaux (journaux et revues locales)

Ces deux courriers vous sont transmis avec le kit.

Il faut ensuite lister les Elus, les Associations et les médias.
Lors de cette démarche qui peut se faire par ordinateur, il faut noter l’adresse mél, le téléphone et l’adresse postale des destinataires. Les sites des Préfectures, Assemblée Nationale ou Conseil Général peuvent s’avérer utiles.

Dans un premier temps, il faut se répartir les tâches et les futurs interlocuteurs qui feront l’objet de l’information envoyée. Par exemple, 1 personne pour les envoi de mél, 1 pour les courriers, 2 personnes pour prendre rendez-vous avec un conseiller général, 2 autres pour une Association, etc.

Chaque personne susceptible de devenir « correspondant » verra ses coordonnées inscrites sur le courrier destiné à son futur interlocuteur.

Il nous a semblé souhaitable d’envoyer d’abord un mél à ceux qui en disposent (la plupart des élus en ont ou figurent sur des listes communes d’élus).

Pour certains, il est également souhaitable de doubler cet envoi par un courrier. Celui-ci peut partir sous le sceau syndical (donc sans utiliser de timbres).

Après cet envoi de mél, la personne chargée du dossier doit téléphoner pour une prise de rendez-vous.

N’oublions pas que nous sommes demandeurs auprès de ceux dont on peut attendre un soutien. Pas de brusqueries.

Avant les rendez-vous, une seconde H.M.I. peut avoir lieu pour faire le point sur les informations nouvelles éventuelles et mettre en ordre l’argumentaire qui pourra servir à expliquer nos revendications.

Exemples non exhaustifs :

 (DNE/Conseil de la Concurrence) Inadéquation du rapprochement d’un corps de contrôleur avec une instance chargée de la sanction - Séparation des pouvoirs

 Perte de contact avec les marchés locaux.

 (Préfecture) Emiettement du service alors qu’il y a une logique à l’ensemble de nos pouvoirs et de nos investigations (exemple de la pub LECLERC)

 Indépendance du choix du contrôle et des interventions.

 (Régionalisation) Perte de contact avec les consommateurs alors que le nombre de visites sur site dans le cadre de l’accueil conso, a augmenté de 126 % entre 2006 et 2007 (chiffre tiré du « Baromètre des plaintes »).

 (Conditions de travail) Devenir des agents (primes, mutations…)

Après les éventuels engagements de nos interlocuteurs, un suivi est également nécessaire pour savoir quelles actions ont été menées par eux.

La démarche peut se poursuivre vers les médias ou des représentants politiques non élus ainsi que vers d’autres associations ou collectifs. Dans ce cas, la procédure est la même.

En ce qui concerne les élus dont les options politiques et sociales n’iraient pas, de prime abord, dans notre sens, notre démarche n’est pas forcément adéquate, quoiqu’elle puisse mettre en évidence des positionnements.

Pour l’exemple, dans la Sarthe, la précédente externalisation sur la « régionalisation du service », avait abouti à une intervention écrite d’un député auprès du ministre, ainsi qu’à une lettre collective des associations de consommateurs.

Téléchargez :

 la lettre aux élus

 la lettre à la presse et aux associations de consommateurs

 le "qui fait quoi"

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