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Article publié le 20 mai 2014.

COLLECTION - LA CGT EST-ELLE BIEN DANS SA TÊTE ? Idée reçue N°1 : la CGT a une araignée au plafond, elle ne veut pas qu’on vous donne des sous en plus !

Chaque semaine, tordons le cou ensemble à l’un des colportages malsains véhiculés par les esprits chagrins qui trouvent toujours plus facile de critiquer les idées des autres que de se racler la soupière la soupière pour en trouver à eux ! Vilains !

Idée reçue N°2 : la CGT a une araignée au plafond, elle ne veut pas qu’on vous donne des sous en plus !

On sait qu’on voyage aux frontières du grotesque quand on les a franchis, c’est ainsi ! Bon maintenant qu’on y est, livrons notre version de cette passionnante histoire !

A la CGT, on n’est pas toujours drôles, c’est parce qu’on a des principes. Hé oui c’est ballot. Du coup quand on nous explique gentiment qu’on veut nous donner des sous dans un contexte d’austérité alors qu’il vaudrait mieux ne pas être trop exigeant ben on répond… même pas mal ! C’est un peu le cas en ce moment avec ce que nous appellerons la « prime Hamon » (y’en a marre de « volet social », surtout qu’il y en a qui disent « plan »…)

La CGT est impliquée dans les négociations au niveau de la fonction publique pour revaloriser les rémunérations de l’ensemble des fonctionnaires (ceux de la DGCCRF aussi).

C’est une bataille lourde et ingrate à laquelle le SNACCRF-CGT est totalement associé. Mais ça fait partie des choses qu’on ne fait pas n’importe comment. Nous ne mandions pas, nous luttons, pour des choses que nous voulons légitimes.

Donc quand on nous sert une indemnité bricolée, avec une pérennité incertaine, dont on soupçonne fortement que le but éel soit de nous distraire de la légitime bataille es missions et des structures, on se doit d’être pour le moins circonspect (passons sur le fait que nous ignorons tout de son financement ce qui laisse craindre que
cet argent manquera ailleurs). Quand on constate que les conditions du dialogues sont ridicules, que le mécanisme choisit, malgré moult protestations et contre-propositions (l’ACF) est fragile puisque son périmètre fait l’objet de négociations par ailleurs, on se méfie carrément, et quand enfin on constate qu’en effet le débat sur le fond est bien dissocié au point que plus personne n’en parle on tire au maximum dans l’intérêt des agents mais on n’envisage
pas sérieusement de signer, car ce serait se vendre. Le fait que la DG fasse en plus comprendre qu’en cas d’absence d’accord tout cela sera revu à la baisse est le pompon, il s’agit bien d’un marchandage ignominieux qui mène à la confusion entre solidarité et charité, ce que jamais nous ne tolérerons.

Voilà ce que dit la CGT ! Nous ne ferons barrage à rien de ce qui est en faveur des collègues mais pour transiger sur l’essentiel et se contenter de victoires à la Pyrrhus il faudra trouver quelqu’un d’autre !

A ceux qui pensaient avoir enfin trouvé comment démontrer que la CGT trahissait les agents, nous sommes contraints d’indiquer que c’est encore raté. C’est juste que nous n’avons rien à vendre. Mais persistez, sur la base d’un accord bâclé, on ne sait jamais ça peut passer. Vilains !

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