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Article publié le 24 mai 2017.

Motion de soutien de la CGT–CCRF et TEFP de la Direccte Ile de France en faveur de notre collègue.

Santé au travail : quand l’évaluation rend malade !

Un agent confirmé dont les évaluations précédentes lui ont valu des appréciations élogieuses de la part de sa hiérarchie a été placé, pour une durée d’au moins 4 semaines, en arrêt maladie suite à son entretien d’évaluation professionnelle.

L’inspecteur principal, responsable de la BIEC, en charge de cet entretien s’est manifestement acharné sur cet agent pour des motifs futiles. Il a outrepassé les règles encadrant ce genre d’exercice en le soumettant à une pression psychologique aussi soudaine qu’inattendue, notamment par des remarques vexatoires, dénuées de fondement, remettant en cause son travail et sans prise en compte des remarques
circonstanciées qu’on pouvait lui opposer.

Ce même IP s’était déjà signalé l’année dernière pour des comportements générateurs de souffrance au travail et de discrimination syndicale au sein de ce service, dénoncés par la CGT dans une alerte auprès du CHSCT UR, ainsi que dans une motion à diffusion nationale.

En dépit des engagements pris par la direction, force est de constater que rien n’a changé au Pôle C. L’encadrement perdure dans des pratiques de management agressif au détriment de la santé des agents et de l’intérêt supérieur du service en question.

Des faits nouveaux viennent renforcer les inquiétudes légitimes des représentants CGT :

  • le boycott par deux agents syndiqués de la procédure d’entretien professionnel au titre de l’année 2016 ;
  • un nombre important de départs et de demandes de mutation enregistré au sein de ce service, souvent parmi les agents les plus expérimentés ;
  • une ambiance délétère dans le service ;
  • attribution d’une seule bonification au secrétaire de la section syndicale CGT-CCRF du Pôle C depuis 2009 ;
  • plus globalement, l’absence et le refus de tout dialogue social.
  • La multiplication par deux des objectifs assignés aux agents, eux-mêmes déclinés en sous-objectifs, en nombre faramineux (11), appelés pudiquement « conditions de réussite » dans leur fiche d’évaluation, n’est pas pour rien dans cette situation.

Ces conditions de travail génèrent un niveau de souffrance au travail préoccupant dont à l’évidence, ni la direction du Pole C, ni celle de la DIRECCTE n’ont encore pris réellement la mesure.

En attendant, la section CGT CCRF et le syndicat TEFP de la Direccte Ile France apportent tout leur soutien à ces agents et les encouragent à faire remonter tous les cas de souffrance au travail auprès des organisations syndicales.

La CGT, pour sa part, continuera à dénoncer la dégradation des conditions de travail des agents et s’opposera par tous les moyens aux pratiques de harcèlement dont ils font l’objet.

Fait à Aubervilliers, le 22/05/2016.

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