Logo du site

Article publié le 1er juillet 2011.

Solidaires - CGT : boycott du CTPS du 1er juillet 2011

Monsieur Le Président,

Dans la suite logique de leur précédente prise de position, les organisations syndicales Solidaires et CGT ont décidé de ne pas siéger au CPTS reconvoqué ce vendredi 1er juillet.

Votre message du 23 juin laisse entrevoir d’hypothétiques marges de discussion sur le point 2 à l’ordre du jour concernant la réorganisation des activités, point qui est donc maintenu.

Cependant, compte-tenu notamment de la note de service du 20 juin, émise par la DGDDI entérinant « déjà » la modification du traitement des demandes d’analyses et de votre message adressé à l’ensemble des chefs d’établissement confirmant le calendrier des visites des laboratoires pour présenter le projet, dès le 5 juillet, nous considérons que ce débat ne pourra qu’être tronqué et ne répondra certainement pas aux attentes des agents exprimées au travers des différentes motions.

En tant qu’organisations syndicales représentatives du personnel, nous nous sommes faites les porte-paroles des personnels et n’entendons pas cautionner par un vote, même contre, un projet établi en dépit du bon sens.

Les personnels sont déjà frappés par des conditions de travail qui se dégradent : matériel en berne, départs d’agents non compensés par des recrutements insuffisants, diminution des moyens, gestion dans l’urgence, souffrance au travail, …

Augmenter ce stress par une réforme des activités mal pensée, et où le sentiment domine que les choix opérés relèvent du coup de dés, est d’une incohérence certaine avec le discours tenu lors des CHS. Il n’est pas nécessaire de monter des groupes pour évaluer les facteurs de risques psycho-sociaux alors qu’une bonne part de ceux-ci sont déjà connus !

Le dialogue social ne doit pas se limiter à une comptabilité du nombre de réunions pour justifier son existence. Il se doit d’être construit, constructif et responsable pour que les intérêts de tous soient entendus et respectés. Tout au long de l’année, vous n’avez en aucune façon pris en considération nos remarques et nos réflexions.

Tout en étant conscients des restrictions budgétaires arbitraires subies par le service, nous ne pouvons cautionner cette réforme qui tend davantage à le fragiliser qu’à le renforcer et qui met plus en exergue des mots et des concepts que des situations réelles.

Nous considérons que l’unité de direction, au lieu de se faire Hara-kiri, doit se battre auprès des administrations de tutelle et du ministère pour que des moyens à la hauteur de leurs ambitions soient attribués au réseau des laboratoires.

Et nous serons, à ce moment-là en total accord, prêts à soutenir cette démarche et à revenir à la table des négociations, et ce dans l’intérêt du service public et donc des consommateurs.

Retour en haut