Article publié le 28 juin 2018.
La CGT absente au CTS du SCL le 28 juin mais présente dans la rue
Le 28 juin 2018 a lieu un appel interprofessionnel à la grève et mobilisation d’une journée. Ce même jour a lieu un Comité Technique Spéciale du SCL : La CGT a choisi de ne pas être présente au CTS du SCL mais dans la rue pour défendre et revendiquer :
– des politiques publiques et des services publics au service de la satisfaction des besoins, des droits fondamentaux, de la reconquête des activités et de l’emploi industriels articulée à la nécessaire mise en œuvre de la transition écologique ;
– Le maintien et le renforcement des dispositions du statut général des fonctionnaires fondé sur les principes d’égalité, d’indépendance et de responsabilité ;
– Le développement des garanties des agents publics, fonctionnaires et agents non titulaires ;
– La création d’emploi des emplois statutaires nécessaires ;
– La résorption de la précarité de l’emploi par la titularisation des agents non-titulaires ;
– La revalorisation significative des traitements et des pensions ;
– L’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes ;
– La sortie des politiques d’austérité et l’octroi des moyens de financement pérenne et nécessaires au bon fonctionnement des services publics ;
– La défense et le développement du système de retraite par répartition et des régimes particuliers dont ceux qui existent dans la Fonction Publique, le rejet du projet de retraite par points ;
– Le maintien et le renforcement des champs de compétence des CAP, des CT et des CHSCT qui permettent aux personnels de participer par l’intermédiaire de leurs représentants syndicaux à l’organisation et au fonctionnement des services, à l’élaboration des règles statutaires et à l’examen des décisions relatives à leur carrière.
Au SCL, malgré 2 votes (CTS des 23/05/2018 et 04/06/2018) unanimes contre la mise en place du RIFSEEP, l’administration continue à avancer sans tenir compte des méfaits prévisibles de ce dispositif et des mises en garde de la CGT contre cette « prime au mérite » !! Le mal être est une réalité pour bon nombre d’agents du SCL ; La cotation des fonctions génère et accentue le clivage entre les agents. Quels que soient leurs grades, les collègues du SCL constatent la perte d’un collectif travail au profit d’une individualisation de leur carrière.
La hiérarchisation à outrance n’y est pas étrangère et l’existence « de plus en plus de différence entre les grades » c’est le constat de plusieurs collègues du SCL.
En outre, la différence n’est pas seulement entre les grades mais aussi au sein d’un même grade. Le fait qu’on accorde à certains agents des tâches, compétences particulières ou fonction particulière alimente et amplifie la discrimination interne ! La création de poste à profil où il n’y a de place que pour quelques coopté(e)s alimente et amplifie ce qui est perçu comme la voie royale discriminatoire. Cette sélection initiale paralyse le déroulement de carrière des agents du SCL de grade identique ou, lors des rares possibilités de prise en compte des acquis professionnels, lors de changement de grade. Elle sclérose une émulation possible dans la variabilité des tâches en laboratoire. L’affichage d’une convivialité augure-t-elle de l’effectivité d’une communication bienveillante ?
Au quotidien beaucoup d’agents du SCL doivent déterminer la pertinence des informations transmises par l’UD tout en étant contraints d’en cocher la lecture. L’accumulation n’est pas un gage qualitatif de l’exploitation des informations au niveau de chaque agent.
L’avenir du SCL reste incertain : Le choix d’un nouveau chef du SCL et de son adjoint tarde par rapport au projet de calendrier initial. L’indécision sur la nomination de cette future équipe de direction pousse à s’interroger sur l’intérêt que suscite le fonctionnement du SCL. Elle semble également en lien avec les projets d’AP 2022.
Ces orientations risquent de sacrifier certaines activités du SCL comme la microbiologie en externalisant les pratiques sur le seul motif économique en oubliant l’intérêt général des services de l’état. Le recours de plus en plus fréquent à des vacataires ou des services civils au détriment de recrutement pérenne est aussi une autre réalité au SCL que nous condamnons.
Etre mobilisés et au côté de nos collègues de la CCRF et de la Douane dont leurs missions sont, elles-aussi, en danger !!