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Article publié le 23 juin 2021.

Groupe de travail du CTS du SCL du 20 mai 2021

La réunion était présidée par M. PICART et Mme. DE BELLIS.

MISE EN ŒUVRE DU TELETRAVAIL AU SEIN DU SCL

Il faut noter que dans le contexte de la pandémie, le taux de télétravail au SCL a atteint des pointes à 25% d’agents en télétravail. Toutefois, les tâches scientifiques sont peu ou pas télétravaillables. Cela pourrait changer à l’avenir notamment dans les suites de manipulations grâce à 1 outil spécifique.

L’enquête sur le moral des agents contenait d’ailleurs une interrogation sur le sujet, dans la perspective de l’après déconfinement complet et la reprise totale du présentiel (190 agents y ont répondu soit ½) :

 60% des collègues de labos déclarent penser recourir au télétravail à l’avenir

 40% ne le pensent pas.

Il va donc falloir dans l’avenir d’après pandémie toiletter le texte qui nous est soumis aujourd’hui. L’UD a bien précisé qu’il s’agissait d’un projet fixant les règles en temps normal autrement dit hors pandémie.

Si la CGT n’est pas hostile au télétravail, elle a énuméré ses questionnements et les dérives possibles :

 Le parc informatique est nettement insuffisant notamment pour les agents effectuant des tâches scientifiques ; les ordinateurs portables sont très peu nombreux ; Mme de Bellis a convenu d’ailleurs qu’il faudrait investir dans des petits écrans afin d’accompagner les petites unités portables actuellement en usage dans les laboratoires.

 Nous avons insisté sur le droit à la déconnexion et l’indication très précise des horaires des agents afin qu’ils ne travaillent pas démesurément e soient joints hors de leur temps de travail ;

A cela, Mme De Bellis a cité l’exemple d’une administration qui a installé sur ses applications un arrêt automatique ce qui induit donc, au moins, un arrêt des possibilités de connexion. Cela n’empêche toutefois pas de rédiger, lire des dossiers ou étudier des notes. Donc, cela ne résout pas tous les problèmes.

 il ne faut pas que le télétravail induise un mauvais partage du travail et un report sur les agents en présentiel. Cela n’est pas admissible !

En outre, nous souhaitions insister sur les dérives constatées actuellement dans certains labos où des RDOS et adjoints RDOS sont amenés à signer des documents qui les engagent juridiquement à la place du RE ou de son adjoint. Pas de délégation de signature hors directeur et pour des cas exceptionnels !

 enfin, nous avons exigé un bilan précis sur le télétravail, qui devrait être fait à l’avenir.

Un quota de « jours flottants  » pourraient être décidés par les agents (max 50) que l’on prend au fil de l’eau, ce qui a l’avantage de ne pas figer le jour choisi, contrairement à la formule « 1 jour par semaine » fixé à l’avance et toujours le même pendant toute l’année, sauf cas exceptionnel.

Ces questions seront de nouveau abordées lors du prochain CHSCT de mi-juin 2021. De toute façon, tant que l’on est en mode « pandémie  » le texte est difficilement finalisable.

POINT SUR L’ENTRETIEN PROFESSIONNEL DES AGENTS DES DOMAINES AYANT UN GRADE EQUIVALENT A CELUI DU RESPONSABLE (§ 2.1 DE LA RHU.PRO.11)

L’UD s’interroge sur le lien entre le management et l’importance des RPS constatés dans les laboratoires. Nous a donc été proposé de réfléchir à la prise en charge, dans l’avenir, des évaluations par les RDOS de même grade que les autres agents du domaine scientifique concerné. (Ingénieurs dans la majorité des cas).

Au-delà de cette problématique, la CGT a souligné que la définition des tâches dévolues aux ingénieurs, RU ou RE n’était pas toujours bien établie ; les tâches transversales sont souvent mal attribuées et sont chronophages, éloignant les ingénieurs et certains techniciens de la paillasse !

Hors de question que les RDOS et leur adjoint, lorsqu’ils sont ingénieurs ou même B (dans certains labos c’est le cas), évaluent leurs pairs. Pour la CGT, le seul notateur devrait être d’un grade de directeur. Cela évite de casser le collectif par la mise en concurrence des agents et les éventuelles mésententes qui en découleraient.

Les syndicats ont d’ailleurs été unanimes sur ce point, ce qui a conduit M. PICART à en abandonner l’idée !

Pour la CGT, Il s’agit là des effets pervers du SMIQSE, conséquences délétères, pour le collectif de travail et le moral des agents eux-mêmes, qui ont déjà été dénoncées par la CGT avec constance et fermeté.

Un groupe de travail sur le SMIQSE devrait être formé en septembre 2021.

POINT SUR LE ROLE DES ADJOINTS

Suite logique du sujet précédent, l’UD s’interroge – n’ayant aucun avis préconçu, nous assure-t-elle – sur le rôle et les tâches à confier aux adjoints (de RDOS notamment).

M.PICART concède même que l’assurance qualité telle qu’elle est pratiquée depuis la mise en place du SMIQSE (4 ans maintenant, par l’ancien chef du SCL, M.PERUHIE) doit être repensée, réformée (sinon freinée) car, sic, « le système qualité doit s’arrêter au raisonnable ».

La CGT ne peut que renchérir en indiquant que le SMIQSE, tel qu’il a été pensé et mis en place, est contre-productif, chronophage et source essentielle de mal être dans les unités. Nous l’avions d’ailleurs déclaré et écrit dès le début de sa conception. Certes, M. PICART n’en est pas le créateur, ni l’initiateur !

 Pour la CGT, il faudrait en revenir à des organigrammes allégés qui évitent la multiplication à l’envi des adjoints…ces organigrammes complexes induisent également une évaporation et une descente en cascade des responsabilités sans que l’on sache trop qui fait quoi in fine !

QUESTIONS DIVERSES

La CGT a de nouveau fait parvenir à l’UD, avant la réunion, une question écrite portant sur le remboursement des frais de restauration pendant la pandémie, en cas de fermeture des restaurants administratifs. L’UD nous a indiqué que chaque demande des agents recevrait une réponse et que les frais seraient pris en charge, selon le cas, au regard des textes règlementaires.

Il est donc impossible pour l’heure de savoir si tel sera le cas systématiquement ou que cela ne concernera que quelques agents.

Le CT des labos initialement prévu en juin est reporté sine die.

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