Article publié le 9 novembre 2009.
Déclaration liminaire de la délégation CGT au Groupe de Travail Organisations Syndicales / Administration portant entre autre sur les effectifs
Depuis la fusion des laboratoires de la DGCCRF et de la Douane, les réorganisations de travail s’opèrent dans des conditions inacceptables pour les agents. De plus, il n’y a aucune reconnaissance des efforts des agents du SCL.
Et vous persistez dans cette voie !
Le CPP que vous nous présenterez consistera à faire plus avec moins. Les agents de la DGCCRF et de la Douane ont déjà expérimenté ce type de démarche infantilisante et vide de sens. Cela n’a aucun intérêt pour les agents et l’exercice de nos missions.
Le tableau d’effectifs que vous nous avez préparé le démontre. Le SCL est engagé dans une baisse d’effectif mortifère. Rappelons qu’en 2007 nous étions 475 agents, aujourd’hui, nous sommes 439 !
Pour ne prendre qu’un seul exemple : le laboratoire de Paris connaît une forte augmentation d’activité cette année mais aucun nouvel agent ne pourra rejoindre ce laboratoire. Nous avons déjà connu ce type de situation à Massy. La CGT ne tombera pas dans le piège de mise en concurrence des laboratoires parisiens. Il est juste insupportable de laisser des collectifs de travail à l’abandon.
Vous n’avez toujours pas répondu aux interrogation des agents concernant le devenir de la microbiologie : aucun recrutement, aucune promotion des agents en charge de cette mission, aucun investissement, aucun développement d’activités nouvelles. Le SCL ne se donne pas les moyens de bien travailler. Pourtant les agents et leurs organisations syndicales ont proposé des pistes de travail à maintes reprises.
Il en est de même pour les conditions de travail des agents : absence de prévention des cancers professionnels, contrôle défaillant des sorbonnes, mise en place de la démarche REACH qui impose le remplacement dès que possible des produits dangereux, mise en place des documents uniques poussive avec une sous estimation des risques psycho-sociaux.
La CGT porte un regard très négatif sur le fonctionnement du réseau Hygiène et Sécurité qui vise plus à paralyser le fonctionnement du CHSS qu’à améliorer la santé au travail.
En bref, au SCL comme partout dans la Fonction Publique d’Etat, on rabote, on casse le service public. Votre CPP n’en sera qu’une illustration supplémentaire.