Article publié le 14 mai 2009.
SCL : 2ans après c’est pas la joie !!!!
Au mois de janvier 2009, la CGT avait dénoncé le désastre : une fusion des laboratoires de la DGCCRF et de la DGDDI mal préparé et sans moyens.
On pouvait espérer que l’arrivée d’un nouveau Directeur, M. Péruilhé marquerait un changement de cap pour le SCL et ses agents.
Au contraire, sur les questions de gestion du personnel, l’avenir de nos missions et le manque d’effectifs, les agents voient leur situation se dégrader de jour en jour !
La liste des problèmes est longue, trop longue et les promesses de la fusion ne sont plus qu’un souvenir :
– Des moyens financiers insuffisants pour son bon fonctionnement et son développement.
– Des missions en danger faute d’investissement et de développement font qu’aujourd’hui les activités en microbiologie des laboratoires SCL sont menacées !!
– Des effectifs insuffisants : cela veut dire que les personnels ressentent de plus en plus dans tous les laboratoires du SCL les non-remplacements des départs à la retraite. Alors que le premier concours commun d’agents de catégorie C vient d’avoir lieu dans les ministères financiers, il n’y a eu aucun recrutement pour les laboratoires !!!
– Une organisation déficiente, une formation insuffisante des agents sur nos missions, une spécialisation anarchique et confuse. L’absence d’une politique de développement des laboratoires sont le résultat de la politique de casse de la Fonction Publique menée actuellement. Celle-ci se traduit par un désintérêt de la DGCCRF et de la DGDDI pour le SCL.
– Les personnels sont les laissés pour compte de la fusion ! le manque de reconnaissance est cruel, alors que l’encadrement vient de se voir octroyer une augmentation du régime indemnitaire de 4 000 € annuels, les agents (à part les ingénieurs en fin de carrière) n’ont rien eu !!!!
Le SCL fuit ses responsabilités :
– Les personnels détachés faisant partie du SCL n’ont pas d’informations (dossier médical par exemple)
– Les retraités des laboratoires SCL ont t-ils un suivi de leurs dossiers médicaux ?
– L’administration accumule les retards pris dans la mise en place du Document Unique de prévention des risques professionnels, en dépit des demandes pressantes et répétées de la CGT.
– Un dialogue social balbutiant avec les personnels et leurs représentants
– dans certains laboratoires la hiérarchie pratique la répression anti-syndicale !
Les personnels, avec la CGT, ont montré leur attachement au service public par une participation massive aux journées d’action interprofessionnelle des mois de janvier et de mars ainsi qu’à la manifestation nationale du 21 mars.
Les personnels attendent toujours de la part du chef de service du SCL l’expression d’une vision claire et précise sur le devenir des laboratoires du SCL, une volonté réelle d’accroître les effectifs et les investissements, y compris par l’achat de matériels scientifiques nécessaires au développement ou à la création de nouveaux domaines d’analyses dans les laboratoires.
La RGPP ne doit pas être l’excuse adoptée systématiquement par l’Unité de Direction du SCL pour justifier le naufrage de nos missions de Service Public !
Pour la CGT, ces objectifs clairs doivent proscrire la concurrence entre les laboratoires du SCL et renforcer les liens qui les unissent, afin d’améliorer les délais analytiques, réduire la sous-traitance et revaloriser nos services si fragilisés depuis la fusion en janvier 2007. Ils doivent conduire à ce que l’ensemble des personnels du SCL voit leur situation s’améliorer en terme de rémunération, de conditions de travail, d’exercice de nos missions.