Article publié le 21 juin 2019.
La section CGT du laboratoire SCL de Paris interpelle le chef du SCL lors de sa visite au laboratoire SCL de Paris le 14 juin 2019
Monsieur le chef du SCL, Vous êtes présent ce matin au laboratoire pour installer M.Devemy dans ses fonctions de responsable d’établissement du laboratoire de Paris.
La section CGT du laboratoire SCL de Paris vous interpelle au sujet de la fermeture du domaine de la microbiologie dans des conditions assez déplorables pour les agents (RPS, Qualité de vie au travail).
Pour rappel, ce domaine, qui existe depuis plus de 40 ans, malgré un nombre important d’échantillons, respectait ses objectifs et même les dépassait (meilleurs délais) grâce à l’investissement et la compétence du personnel.
Vous vous étiez engagé lors du CHSCT du 14 mars 2019 à venir voir les collègues dans les plus brefs délais afin d’évoquer ensemble la fermeture du domaine.
Malheureusement, si au plan local une information officieuse a été faite aux collègues, au niveau de l’UD du SCL, l’annonce officielle se fait attendre puisque les agents de ce domaine ne vous ont pas vu à ce jour, ne vous verront pas car certains sont partis pour fin de contrat, départ en retraite, départ en mutation dans un autre laboratoire et qu’aucune note écrite n’est encore parue....
Ce manque de bienveillance auprès des collègues est inacceptable, mais aussi interroge sur de futures fermetures de domaines ??? De laboratoires ???
Nous exigeons un protocole de restructuration comme il a existé en 2011 pour les domaines de microbiologie fermés dans d’autres laboratoires (Marseille et Lille) et l’accessibilité aux formations adéquates et/ou demandes hors laboratoires SCL, si besoin, pour les collègues impactés....
Cette fermeture n’aurait jamais eu lieu si le recrutement en microbiologie avait été à la hauteur durant ces dernières années. Il est hélas inexistant !
Cette façon de procéder est loin de rassurer les agents de microbiologie des autres laboratoires du SCL et n’apporte aucune crédibilité sur la pérennisation du SCL dans ces activités.
D’autant que les investissements matériels et humains ne sont pas à la hauteur des besoins de nos laboratoires et de leurs perspectives de développement.
Cette gestion est catastrophique pour les agents et les laboratoires du SCL