Article publié le 6 juin 2014.
Adresse de l’Union Fédérale des retraité-e-s des Finances CGT
A Monsieur le Président de la République ,
A Madame la Ministre de la culture et de la communication ,
A Monsieur le Président du CSA ,
Aux Présidents des Radios et Télévisions Publiques ,
Aux présidents des groupes parlementaires ,
Rien, aucune information, si peu d’images même en alibi, nous connaissons à présent la censure ! Serait-ce les premiers effets des derniers résultats électoraux ?
Le Mardi 3 juin, les retraités de la France entière se rassemblaient à Paris à l’appel de la CGT et de 7 autres organisations. De toutes les régions, ils étaient venus revendiquer pour les revenus, leurs conditions de vie et contre le mépris des gouvernants.
Au-delà de la querelle des chiffres, ce sont près de 25 000 qui avaient fait ce déplacement. Et si la police annonce 7000 manifestants, nous avons la preuve du mensonge, ne serait-ce que par le décompte des 10 000 voyageant dans les autocars affrétés, auxquels s’ajoutaient ceux des TGV et aussi les participants de la Région Parisienne.
La question n’est même plus là, car le silence assourdissant des médias publics et privés et la quasi-totalité de la presse écrite (sauf l’Humanité) apporte la certitude d’une manipulation d’Etat.
Ce même jour, ces mêmes médias nous serinaient sur les douleurs dorsales de Ribéry, sans ne faire aucun cas de celles des marcheurs parisiens, pourtant bien préoccupés par leur propre santé et leurs moyens en chute libre pour la préserver.
Lorsque 2000 pigeons, à coups de manipulation évidente, obtiennent satisfaction sans n’avoir aucunement damé le pavé parisien, tous les médias de France et de Navarre relayent avec zèle, leurs petits moulinets des bras.
Faut-il que le syndicat du blanc-seing appelle à une manifestation, pour que les journalistes aient l’ordre de sortir des bureaux ?
Aurait-il été nécessaire de faire appel aux casseurs…La CGT ne mange pas de ce pain là, militant même retraité, mais pas voyou !
A n’en pas douter, si les retraités sont pris pour des cochons de consommateurs, même modestes, ils ne peuvent plus faire grève et faire perdre de l’argent au patronat ou bloquer l’économie !
Alors pour quoi les considérer, les écouter ?
Nous avons la preuve, s’il en était encore besoin, que les « anciens » comme « on » les nomme ne trouvent plus aucun respect aux yeux du gouvernement et des médias à sa solde. Il est vrai que la pêche aux voix vient d’être fermée avec le bilan que l’on connait.
Si ces affirmations sont erronées, nous pensons donc qu’un bon moyen de les démentir, serait de prendre contact avec les organisations appelantes et en particulier l’Union Confédérale des retraité-es CGT ou ses Unions Syndicales et Fédérales, pour donner à cette grande manifestation nationale la communication à laquelle elle aurait dû avoir droit !