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Article publié le 30 octobre 2008.

Trop c’est trop

Chez B.P. on n’a pas de pétrole mais on a des « mauvaises » idées.
Ou comment faire de la gestion de « ressources humaines » contre les règles et le personnel.

Et oui, pour gérer il faut anticiper un minimum ; et le personnel a le droit à de la transparence et de la lisibilité.

Ces dernières années, question transparence et lisibilité, on est servi. Entre des règles, unilatéralement décidées, non écrites mais appliquées, la mise en place de classements occultes, les différentes méthodes de contournements des tableaux de mutation (affectation de stagiaires et de promus au choix alors que les tableaux ne sont pas exploités totalement), l’addition commence à être salée. On pensait avoir touché le fond, mais l’administration creuse encore !!!

Elle nous pond, une nouvelle note sur les promotions au choix, (NI PCM 2008-9), selon laquelle, sous couvert d’une nécessaire et bienveillante exploitation totale du plan de qualification ministériel, elle se prépare à encore plus d’opacité.

En effet, elle omet, pour des raisons d’illégalité manifeste, de préciser que certaines résidences (Lyon et Marseille) ne seront pourvues qu’en passage au choix sur place avec transformation de postes.

S’affranchir unilatéralement des règles en cours de route :

 c’est choisir de créer des injustices entre les agents en avançant encore plus loin dans la gestion individuelle, contre les garanties collectives et la remise en cause du rôle des CAP,

 c’est annoncer l’amplification des turpitudes administratives dans le cadre d’une régionalisation menée à la hussarde,

 c’est montrer la volonté du DG d’anéantir les moyens de défense des personnels.

Pour la CGT, si la nomination au choix ne doit pas se traduire automatiquement par l’exil de l’agent (nous pensons notamment à nos collègues des DOM), comme l’a si souvent et systématiquement exigé l’administration, elle ne peut pas se faire au détriment des autres collègues et des règles communes de mutation.

 Le fait du Prince, nous n’en voulons pas. Le DG doit cesser d’afficher un tel dédain vis à vis de l’ensemble du personnel. Même si la tendance gouvernementale est à la casse totale du statut des fonctionnaires, nous rappelons au DG qu’il ne peut encore s’en affranchir, pas plus qu’il ne peut ignorer le contenu des instructions générales qu’il est chargé de faire appliquer.

Alors, pour commencer, la CGT n’assistera donc pas aujourd’hui au pseudo-dialogue prévu en bout de journée par l’administration pour traiter, en 1H30, de l‘avenir des agents de la DNE, et d’enjeux de la RGPP.

Elle exige comme préalable le respect des règles communes et transparentes de gestion du personnel.

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