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Article publié le 27 mai 2011.

Groupe de travail commun CNAS/CHSM sur les risques psycho-sociaux en date du 17 mai 2011

Suite au suicide de notre camarade Luc Beal-Rainaldy, secrétaire national du SNU-TEF (inspection du travail, affilié à la FSU), et compte-tenu de l’ordre du jour, ce Groupe de Travail demandé de longue date par la Fédération des Finances CGT se tenait dans des circonstances empruntes de gravité.

L’ordre du jour de ce groupe de travail étant légèrement modifié, une présentation des travaux du prestataire « CAPITAL SANTE » concernant le premiers résultats de l’enquête visant à mesurer les risques psycho-sociaux au sein des DIRECCTE a été effectuée. Directions au sein desquelles travaillent les inspecteurs du travail mais aussi des agents issus de la DRIRE ou de la DGCCRF au sein des pôles 3E (entreprises, emploi et économie) ou C (concurrence, consommation, répression des fraudes et métrologie). Ce qui justifiait pleinement une telle présentation.

Sous réserve d’une analyse plus approfondie et en attente de la remise du rapport définitif, les premiers résultats montrent une situation très dégradée au sein du ministère du travail. La CGT a d’ores et déjà demandé la réplication d’une telle enquête dans 3 ans afin de pourvoir mesurer l‘évolution de la situation.

S’agissant de la prévention des risques pyscho-sociaux, la CGT a formulé toute une série de propositions (formation adaptée, identification des signes précurseurs, organisation du partage d’information,…) permettant de mettre en cohérence l’ensemble des acteurs des réseaux de santé au travail (inspecteur Hygiène et Sécurité, Médecin de prévention, ergonome, ACMO,...) d’une part et des assistants de service social d’autre part. En effet, dans un contexte de réformes régressives et violentes (RGPP, Fusion de la DGFIP,…) et de suppressions d’emploi, la souffrance au travail se répand dans tous les services. Nous proposons donc que les assistants des services sociaux soient associés à une telle prévention, compte-tenu de la proximité et des liens tissés avec les personnels. Nous estimons qu’ils sont à même de percevoir l’expression des signaux de mal-être sous réserve qu’ils puissent bénéficier d’une formation adéquate et que soit organisé le partage d’information et le respect des règles déontologiques et des attributions de chacun des acteurs.

Pour la fédération des finances CGT, il faut aussi organiser les liens avec les CDAS et les CHSCT, y compris pour les agents percutés par la REATE.

Il n’en reste pas moins que ces actions nécessaires de coordination demeureront fragiles tant que les ministres persisteront dans leur politique de destruction des administrations de l’Etat par la RGPP et le non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux. Il est impératif de s’attaquer aux causes et de ne pas seulement constater les faits.

Cf. déclaration liminaire prononcée par la délégation CGT en pièce jointe.

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