Article publié le 17 octobre 2025.
PSC : Quels sont les choix possibles pour les agent.e.s retraité.e.s et « retraitables » ?
Rappelons encore une fois que la Sécurité Sociale est née en octobre 1945, avec un financement par des cotisations prélevées sur le salaire socialisé, après des années sombres et alors qu’en France les finances publiques étaient réduites à néant suite aux destructions du tissu socioéconomique provoquées par la seconde guerre mondiale.
Cette conquête révolutionnaire a été possible grâce à la pugnacité et à l’engagement sans faille, y compris dans le Conseil National de la Resistance, des militants et militantes de la CGT. Conquête révolutionnaire car 80 ans après, la sécurité sociale est toujours assise sur le principe de « On cotise suivant ses moyens, on reçoit selon ses besoins ».
Certes le capital ne renonce pas et depuis des décennies ce principe est constamment attaqué avec les pressions idéologiques sur la capitalisation, avec la diminution des remboursements et les exonérations des cotisations dites patronales. Les 666 milliards du budget de la Sécurité sociale attisent les appétits des compagnies d’assurance et des marchés financiers.
Pour la protection sociale complémentaire, comme le dénonce la Fédération des finances CGT, c’est le modèle économique mutualiste sans actionnaires qui est visé par les forces du capital pour in fine être anéanti.
C’est à cette prédation sans limite que Macron et les ministres de Bercy ont répondu servilement en choisissant la « start up » Alan comme opérateur assurantiel pour le contrat obligatoire en protection sociale complémentaire en santé pour les agentes et agents actifs du ministère. Cette prédation mortifère est aussi une menace pour les autres établissements du semi public du champ de la Fédération des Finances CGT.
Le memento ci-après a pour objectif, sans méconnaitre les questionnements des actifs, de proposer une grille de lecture pour les retraité.e.s et retraitables en 2026. Vous n’avez aucune obligation d’adhérer aux contrats de groupe en santé et en prévoyance. Quels que soient vos choix vous ne bénéficierez d’aucune participation financière de l’État employeur. Nous vous invitons à bien prendre le temps de la réflexion.





