Article publié le 17 avril 2014.
UGFF - CGT : Pour un 1er mai de luttes
La débâcle des partis au gouvernement lors des élections municipales n’a visiblement pas joué le rôle d’un électrochoc salutaire.
Au contraire, dans son discours de politique générale du 8 avril, le nouveau Premier ministre – en accord, n’en doutons pas, avec le Président de la République – en rajoute encore à la politique d’austérité mise en œuvre depuis déjà de trop longs mois.
Il propose d’accroître les cadeaux sans contrepartie, aucune, aux entreprises et de couper encore dans les dépenses publiques socialement utiles.
Sauf pour une poignée d’ultra-privilégiés, il s’agit-là de l’enfoncement dans une voie inacceptable et sans issue.
Seule aujourd’hui, la construction d’un rapport de forces de haut niveau est capable d’inverser la tendance et de conduire à des orientations et des choix en rupture, pour répondre aux légitimes exigences du plus grand nombre, à la justice et aux urgences sociales et sortir de la crise du système capitaliste.
Depuis le début de l’année, un processus de luttes est en cours. D’ores et déjà, de nouveaux rendez-vous, comme le 15 mai dans la Fonction publique, sont à l’ordre du jour.
C’est dans ce cadre qu’il faut s’emparer en masse du 1er mai.
Ce jour-là, en participant nombreuses et nombreux aux manifestations, nous redirons ensemble qu’une toute autre répartition des richesses créées est indispensable, que le renforcement et le développement des services publics est une nécessité, que l’augmentation des salaires sont incontournable et urgent.
C’est donc en toute logique que nous opposerons à la politique d’austérité et à son bras armé : le pacte de responsabilité.
LE 1er MAI 2014
TOUTES ET TOUS
DANS LES MANIFESTATIONS