Article publié le 29 avril 2019.
Tous ensemble le premier mai
Après deux années de politique ultralibérale version Macron, l’heure est plus que jamais à l’élévation du rapport de force, non seulement pour faire échec à tous les mauvais coups mais aussi pour obtenir les avancées sociales indispensables.
Nous le savons… les réponses qui seront annoncées jeudi soir par le président — à l’issue de la mascarade qu’a constitué le grand débat national — ne seront en aucun cas à la hauteur des enjeux, quand elles n’aggraveront pas encore une situation déjà très préoccupante.
Dans un tel contexte, les manifestations du 1er mai revêtent une très grande importance.
Salarié.e.s du public comme du privé, actif.ve.s comme retraité.e.s, nous pourrons dire à nouveau l’urgence qu’il y a à changer radicalement d’orientations.
Pour la Fonction publique, après le maintien du gel du point d’indice, le rétablissement du jour de carence et alors que se profilent un projet de loi visant à démanteler le Statut général et de nouvelles et nombreuses suppressions d’emplois, les agents doivent massivement être dans la rue ce 1er mai.
Ce faisant, à quelques jours de la mobilisation du 9 mai, ils marqueront leur volonté d’inscrire la lutte dans un processus d’action.
L’UFSE-CGT appelle donc les salarié.e.s de la Fonction publique d’État, dans le cadre de l’appel interprofessionnel CGT – FSU – SOLIDAIRES – UNEF et UNL, à faire du 1er mai un temps fort de mobilisation pour le progrès social, la défense du Statut et le développement des services publics et la solidarité internationale.
Montreuil, le 24 avril 2019