Article publié le 5 octobre 2017.
Solidaires, CFDT, CGT, FO et CFTC : A la DGCCRF et au SCL : Grève et Manifestations le mardi 10 octobre
Pour défendre nos droits et notre pouvoir d’achat
Cinq mois se sont écoulés depuis la mise en place du gouvernement et les attaques contre la Fonction Publique et les agent(e)s s’amplifient : 120.000 suppressions nettes d’emplois (dont 50.000 dans la Fonction Publique d’Etat), rétablissement de la journée de carence et gel de la valeur du point d’indice.
Demain, se profilent de nouvelles attaques contre le code des pensions et le régime des retraites.
Pour défendre les missions de service public
Alors même que les fédérations de fonctionnaires réclament un bilan contradictoire des multiples réformes subies ces dernières années, le gouvernement a déjà tranché, le Premier ministre demande aux ministères une nouvelle revue des missions incluant des abandons et des privatisations. Pour cela, il prétexte des contraintes budgétaires afin d’opérer des coupes sombres dans les missions de service public.
Pour la DGCCRF et le SCL
A la DGCCRF, à l’appel de l’Intersyndicale, les personnels réaffirment, dans leurs motions, la nécessité de l’attachement de cette administration à Bercy et aux missions régaliennes de portée économique et de protection des consommateurs qui sont mises à mal depuis la désorganisation induite par la RéATE et dont le plein exercice est rendu difficile par la baisse drastique des effectifs.
Le budget ministériel n’est pas encore connu précisément dans ses déclinaisons par administration, mais la suppression de 1648 emplois qui est annoncée sur l’ensemble de Bercy, dont 198 sur la partie économie, ne laisse rien envisager de bon ni pour le SCL ni pour la DGCCRF. Le Ministre de l’économie, Bruno Le Maire, ne se cache pas de vouloir supprimer des effectifs de la DGCCRF auxquels s’ajoutent les 39 renoncements des derniers concours
d’Inspecteur(trice)s et de Contrôleur(euse)s qui constitueront autant d’agent(e)s en moins en septembre 2018 dans les services.
Pour le SCL, la crainte est grande de pertes de domaines de compétence, notamment par la poursuite des redéploiements et les annonces de non recrutement sur une spécialité.
