Article publié le 23 septembre 2019.
Retraite, emplois, salaire, service public, mobilisons-nous le 24 septembre partout en France.
Non content des attaques sur la fonction publique, la destruction des administrations, les réductions d’effectifs et le blocage des salaires, le gouvernement s’attaque à nos
retraites
« À quel âge vais-je pouvoir partir à la retraite et avec combien ? », « Combien d’années en bonne santé vais-je pouvoir espérer profiter de ma retraite ? »
A ces questions essentielles, Delevoye répond : "Vous travaillerez plus longtemps et vous percevrez une pension beaucoup plus faible !".
Pendant ce temps-là, les dividendes versés aux actionnaires explosent !
Tous les salariés et agents publics qui ne pourront pas travailler au-delà de 62 ans seront les grands perdants, quelle qu’en soit la cause : chômage, maladie ou invalidité, handicap, carrières longues, départs anticipés pour pénibilité.
Rappelons que lorsque les pays adoptent un système par point pour les retraites, ils font, de fait, diminuer le montant des pensions versées !
Ainsi, un adjoint de contrôle CCRF ou un adjoint technique de laboratoire qui aurait déroulé une carrière complète pendant 40 ans perdrait entre 280 et 330 € par mois sur sa pension nette !!
Un contrôleur CCRF ou un technicien de laboratoire, perdrait de 230 et 330 € par mois.
Un inspecteur de la CCRF, perdrait de 80 € à 200 € !!
Cela n’est pas possible !!
Pour la CGT, notre système actuel par répartition doit être amélioré pour prendre en compte la diversité et l’évolution du monde du travail actuel. Ce qu’il faut, c’est un autre partage des richesses !
Deux Français sur trois sont opposés à la réforme des retraites que prépare le gouvernement, et 93 % d’entre eux refusent la baisse de leur pension. D’ores et déjà, les agents de la RATP ou ceux de la DGFiP ont massivement fait grève. D’autres
mobilisations sont à venir.
A l’appel de la CGT et de Solidaires, le 24 septembre est une étape essentielle de la mobilisation !
