Article publié le 10 juin 2022.
Nous voulons un avenir à la DGCCRF !
Nous, adjoints de contrôle de la Concurrence, Consommation et de la Répression des Fraudes, participons pleinement à l’exercice et à l’accomplissement des missions de la DGCCRF en assumant des tâches extrêmement variées d’accueil, de secrétariat, de gestion ou d’enquête. Nous sommes fières et fiers d’assumer ces tâches indispensables au bon fonctionnement de la DGCCRF et des directions où nous sommes affectés.
En termes de rémunération, nous sommes particulièrement touchés par le blocage du point d’indice, l’écrasement des grilles salariales et l’inflation. A ce jour, le traitement indiciaire d’un adjoint de contrôle de la CCRF démarre au SMIC à l’indice majoré 352 et est bloqué 7 ans ! à cet indice. Les 3 premiers échelons du grade d’adjoint de contrôle principal 2e classe est aussi à l’indice majoré 352 (3 ans de blocage).
Par ailleurs, l’une des conséquences de l’absence d’ouverture de concours de recrutement de contrôleurs de la CCRF est de réduire à néant toute évolution de carrière par promotion inter-catégorielle (passage d’adjoint de contrôle à contrôleur) des agents de catégorie C dans le champ de la CCRF. Pour nous, cela revient à nier toute capitalisation de l’expérience acquise et le droit à évoluer professionnellement et financièrement.
Or, lors des négociations sociales, la DGCCRF a annoncé sa volonté d’éteindre le corps des adjoints de contrôle de la CCRF. Il a été seulement proposé par l’administration qu’un plan de qualification d’un volume maximal de 5 promotions par an réservé aux adjoints de contrôle pour effectuer des missions d’enquête.
Cette proposition n’est pas acceptable.
De plus, inciter les adjoints de contrôle effectuant des missions de secrétariat ou d’accueil à aller voir ailleurs est complètement inadmissible et insultant. D’autant plus que pour certains d’entre nous, les missions attribuées ne sont pas celles souhaitées et ne correspondent pas à leur projet professionnel. Par ailleurs, nous observons que des collègues de catégorie B accomplissent des missions dites « supports » indispensables au bon fonctionnement des services. De toute façon, les tâches que nous accomplissons aujourd’hui devront l’être demain tout autant.
Nous sommes nombreux à remplir les conditions pour devenir contrôleur. Demain ou après-demain, nous remplirons tous ces conditions.
Il est donc de la responsabilité de la DGCCRF et notamment de sa Directrice Générale de bâtir un plan de promotion ambitieux permettant une extinction du corps des adjoints de contrôle de la CCRF et le passage au corps de contrôleur de la CCRF de l’ensemble des adjoints de contrôle de la CCRF.
Ce plan de promotion doit être d’un volume suffisant pour assurer le passage de l’ensemble des adjoints de contrôle de la CCRF promouvables en trois ans. Le cas échéant, un plan de promotion complémentaire doit être mis en place au fur et à mesure de la promouvabilité à contrôleur des récents adjoints de contrôle.
Nous, adjoints de contrôle de la CCRF, nous voulons obtenir un plan de promotion permettant le passage au corps de contrôleur de la CCRF de l’ensemble des adjoints de contrôle de la CCRF dans un délai court. Nous avons droit à un salaire décent, à la reconnaissance de notre travail, à une progression de carrière, à une retraite digne.
53 adjoints de contrôle de la Concurrence, Consommation et de la Répression des Fraudes signataires
– 14 agents de la DREETS Occitanie ont apporté leur soutien à cette motion.
– Les 13 agents de la DDETSPP 73 ont apporté leur soutien à cette motion.
– 40 agents de la DDPP 75 ont apporté leur soutien à cette motion.
– 21 agents de la DDPP 91 ont apporté leur soutien à cette motion
– 41 agents de la DDPP 92 ont apporté leur soutien à cette motion.
– 37 agents de la DDPP 93 ont apporté leur soutien à cette motion.
– 29 agents de la DDPP 94 ont apporté leur soutien à cette motion.
– 55 agents du SNECCRF ont apporté leur soutien à cette motion.