Article publié le 1er août 2014.
Motion des des agents CCRF de la DDPP de Seine-Maritime et du pôle C de la DIRECCTE de Haute-Normandie
Les agents CCRF de la DDPP de Seine-Maritime et du pôle C de la DIRECCTE de Haute-Normandie se sont réunis en assemblée générale.
Une énième fois, ils ont constaté :
– Que malgré tous les rapports officiels, tous les avis, toutes les situations plus catastrophiques les unes que les autres dénoncées par le personnel et ses représentants, aucune mesure n’est prise pour remédier aux graves dysfonctionnements engendrés par la RGPP/REATE/MAP ;
– Que les ministres se succèdent et qu’ils oublient allègrement les promesses de changement faites par leurs prédécesseurs (bien que la Directrice Générale soit toujours là et devrait être en mesure de leur rappeler les engagements pris) ;
– Que la plupart des mesures proposées dans le plan d’actions ne répondent pas aux préoccupations des agents et à ce qu’ils subissent au quotidien dans les structures issues des réformes ;
– Que les projets de la REATE 2, annoncés lors du conseil des ministres du 2 juillet 2014, annoncent des lendemains qui déchantent pour la DGCCRF et le SCL (renforcement du rôle de conseil de l’administration, revue des missions et abandon de certaines, révision des implantations des différents réseaux ministériels, réorganisation des administrations centrales, gestion locale des effectifs, des moyens, des carrières...) ;
C’est pourquoi, ils ont décidé à nouveau et de manière massive :
– de saisir uniquement le code 499 dans le logiciel AGAT
– de saisir SORA à minima en ne servant soit qu’une ligne d’action par donnée d’enquête, soit les lignes strictement nécessaires à la mise en œuvre des suites
Cette décision est prise dans le cadre de l’action impulsée au niveau national par l’intersyndicale CCRF :
– pour obtenir la reconstruction du réseau, la reconstitution de la chaîne de commandement, un déploiement sérieux d’effectif et le retour à un climat de travail normal ;
– pour protester contre les actions engagées localement par certains membres de l’encadrement qui menacent de sanctions individuelles des agents soucieux de défendre leur administration et qui se sont engagés dans un processus de lutte national parfois depuis plusieurs années.
Rouen, le 31 juillet 2014