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Article publié le 14 octobre 2014.

Motion des agents de la CCRF de Midi-Pyrénées

Les agents CCRF de Midi-Pyrénées, syndiqués et non-syndiqués se sont majoritairement prononcés (74 % des voix exprimées) pour la poursuite des actions débutées en février 2014 :

 Restriction des saisies AGAT à un code unique 499

 Saisie à minima de SORA (saisie d’une action par établissement contrôlé, hors prélèvements et suites)

 Refus de toute participation aux sollicitations des médias.

Mais pourquoi donc continuer à manifester notre mécontentement se demandent certains ?

Quelques faits marquants glanés dans les entités midi-pyrénéennes sauront peut être les éclairer :

 6 des 9 directions de Midi-Pyrénées avec un effectif inférieur à 8 agents, induisant une mutualisation régionale et une GPRH à la mode pompier ;

 prise en charge croissante des tâches de secrétariat et d’encadrement par les enquêteurs (limite auto-entreprise), tout en assurant de multiples actions de terrain ;

 mutualisation interministérielle des fonctions support, où papiers et procédures courtelinesques ont regagné leurs lettres de noblesse ;

 fluidité des échanges et réactivité des agents entravées par des organisations suspicieuses où l’autonomie n’a pas sa place (pour exemples : pointeuse imposée, refus d’accès en lecture aux messages de la boîte fonctionnelle).

Pas besoin de chercher bien loin pour expliquer une baisse d’activité proportionnellement plus importante que la baisse des effectifs ; activités annexes chronophages, démotivation et sentiment d’abandon gagnent inexorablement du terrain.

Les agents CCRF ne sont pas satisfaits de bâcler le service public rendu, faute de moyens humains et de structures rationnelles.
Ils ne disent pas « c’était mieux avant », mais plutôt « rien ne va plus maintenant ».

Il est temps de prendre la mesure des difficultés et d’accepter que soit porté un nouveau projet :

 Mettre un terme à la séparation inopérante entre la région et le département ;

 Rendre au département la place opérationnelle qui lui revient : celle de l’exercice de l’ensemble des missions en y affectant les moyens humains nécessaires y compris par le recrutement ;

 Redonner à la DGCCRF l’autorité nécessaire sur l’ensemble de ses unités territoriales ;

 Rendre à l’administration centrale son rôle de pilote pour l’ensemble des missions ;

 Rendre au SCL le niveau scientifique garantissant son autorité d’expert dans la recherche des fraudes et réactiver le réseau laboratoires-terrain.

Les syndicats CGT, Solidaires, CFDT et FO de Midi-Pyrénées soutiennent les agents dans ce combat.

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