Logo du site

Article publié le 6 mars 2015.

Motion de soutien à notre collègue en détachement à la DDPP34 destinée à Mme la Directrice Générale CCRF

Les agents de la DDPP de l’Hérault et du pôle C de la DIRECCTE LR, syndiqués et non syndiqués, ont pris connaissance de la notification du 25/02/2015 adressée à l’intéressé suite à un rapport de la directrice de la DDPP.

Ils constatent qu’il est reproché à leur collègue un comportement, des attitudes et des propos conduisant « à envisager » de mettre une fin anticipée à son détachement dans le corps des contrôleurs CCRF dès le 7 mars 2015 pour être remis à disposition de son administration d’origine.

Les problèmes rencontrés par leur collègue avec la hiérarchie locale ont notamment pour origine les opérations de communication auxquelles il lui a été demandé de participer dès son arrivée le 2 juillet à la DDPP 34 avec, peu de temps après, la venue d’un Ministre dans le département. S’en est suivi une opération interservices de grande envergure en septembre à laquelle il n’a pas souhaité participer directement, soulevant notamment et à raison, comme d’autres participants, des problèmes d’habilitation sur certaines actions envisagées. Sur ces deux opérations des griefs formulés à l’encontre de leur collègue détaché sont remontés à votre Direction.

Celui-ci devait être entendu à sa demande par la hiérarchie locale afin qu’elle lui signifie la nature de ces griefs et c’est au terme d’une attente de plus en plus oppressante qui aura duré 2 mois qu’il a eu, fin octobre, une réaction regrettable exprimant son ressenti, conséquence malheureuse d’une situation vécue véritablement comme une injustice.

On se doit de rappeler à ce propos, qu’aucune sanction disciplinaire pour faute individuelle de comportement n’a été prononcée à son encontre et certainement pas pour refus d’obéissance ou manquement au devoir de réserve. Malgré ce, vous avez programmé son éviction de notre administration.

En effet, vous n’avez pas cru bon de faire droit à la demande de changement d’affectation demandée par une DDI intéressée au règlement de ce conflit relationnel et cela en dédaignant le devenir professionnel et la situation personnelle de ce fonctionnaire sur un nouveau grief infondé mettant en cause son honorabilité.

C’est sans doute une préfiguration de l’application de la circulaire du 19/12/2014 des services du 1ER ministre censée améliorer la gestion des ressources humaines en DDI. Nous comprenons, par expérience, que sa mise en œuvre sera par nature à géométrie variable, qu’elle servira favorablement les directeurs locaux et sera défavorable aux agents de votre administration écartelés par une polyarchie relevant depuis 2010 d’intérêts totalement contradictoires en accentuant, comme au cas d’espèce, le mal vivre de vos agents.

Dans ce contexte, l’éviction de leur collègue de la DGCCRF est d’autant plus disproportionnée qu’il a fait preuve d’une entière implication, d’une compétence avérée et d’un comportement irréprochable envers les professionnels dans son travail depuis 9 mois, réussissant même le concours de contrôleur 1ere classe malgré cette conflictualité locale dont il n’est pas l’initiateur.

Enfin, ils constatent que seulement 3 jours de délai lui sont proposés entre la prise de connaissance de son dossier et l’éviction infligée, cela n’en est que plus révoltant.

C’EST POURQUOI

Nous condamnons la gestion locale de ce dossier

Nous dénonçons cette dérive de gestion des DDI destinée notamment à mettre le maximum de pression sur les éléments les plus fragilisés statutairement

Nous nous insurgeons contre un délai d’éviction déraisonnable ne respectant pas le principe du contradictoire

Nous demandons, comme cela était prévu dans l’arrêté de détachement à la CCRF en cause, un renouvellement pour un an de celui-ci

Nous réclamons dans ce cadre, un règlement du conflit préservant les intérêts familiaux de l’intéressé

38 agents signataires

Retour en haut