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Article publié le 13 mars 2019.

Le 19 mars, pour imposer d’autres choix de société

Depuis plusieurs semaines, les colères qui s’expriment à travers les mobilisations des salariés du public et du privé, les retraités, les chômeurs, sont plus que légitimes. Les questions de pouvoir d’achat, de justice fiscale, d’accès aux Services Publics sont clairement posées.

Ce sont nos emplois, nos conditions de travail et de vie, notre santé, l’école de nos enfants, TOUS nos Services Publics qui sont menacés par les politiques menées par ce gouvernement, affichant et assumant sans scrupule d’être au service des plus riches.

La CGT rappelle que, face aux inégalités sociales et territoriales, au sentiment d’abandon d’une grande partie de la population, la Fonction publique a un rôle majeur à jouer.

Tous les citoyens, sur l’ensemble du territoire, doivent bénéficier des mêmes droits. La première des inégalités est bien, au-delà des différences salariales, l’inégalité à l’accès aux services publics (Ecole, Mairie, Poste, Trésor Public, Transport, Eau, Communication,…). Ainsi, alors qu’il ne cesse de présenter sa démarche de « Grand débat » comme un acte démocratique exceptionnel, le gouvernement n’a pas pour autant mis un frein aux mauvais coups.

  • Un projet de loi dit « anti-casseurs », liberticide, qui vise à empêcher, non pas les actes de violence, mais les manifestations, portant ainsi gravement atteinte à la démocratie.
  • Le projet « Ma Santé 2022 » qui réduit l’accès aux soins de proximité.
  • Le projet de réforme des retraites.
  • Le projet de « Réforme de la Fonction Publique » qui définit sa modernisation par la généralisation de la précarité. Il constitue une attaque d’une ampleur inédite pour les agents de la Fonction publique et un démantèlement du statut général.

Nous, SNA-CGT-CCRF, nous opposons à ce projet de loi qui, rappelons-le, reprendra les chantiers de l’AP 2022 (suppression des prérogatives des CAP et fusion des CHSCT et des CT, recours aux contractuels, rémunération au mérite, plans de départ volontaires et mobilité contrainte).

En ce qui concerne la CCRF, entre les suppressions d’effectifs, les menaces d’abandon de missions, de mutualisation, d’interdépartementalité, d’individualisation des rémunérations et de fermetures d’implantations, la situation mérite une expression forte des revendications des agents. Par ricochet, pour les agents du SCL dont la CCRF est l’une des directions de tutelle, l’inquiétude est grande pour l’avenir de leurs missions (analyses microbiologiques, produits alimentaires…).

C’est pourquoi, le SNA-CGT-CCRF demande la création indispensable d’emplois statutaires dans tous les services qui en ont besoin. Il réaffirme son attachement à l’ensemble de ses missions, et son indépendance, sous l’autorité directe du ministère de l’Économie et des Finances et non des Préfectures. Il réaffirme également son opposition aux mutualisations imposées de services et à toute forme d’externalisation des missions comme palliatif à la baisse drastique des effectifs. Il exige également une revalorisation salariale de toutes et tous les agent-es.

Il exige la suspension du projet de loi relatif à la Fonction Publique.

Le 19 mars, la CGT appelle à amplifier la mobilisation en participant aux actions, aux manifestations et aux appels à la grève.

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