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Article publié le 19 février 2025.

FO - CFDT - Solidaires - CGT : Laboratoire SCL de Montpellier - Motion pour le soutien du collègue « remercié » après un an de bons et loyaux services

Les agents du laboratoire de Montpellier sont sidérés par la décision de leur direction de licencier un collègue de catégorie C à la fin de la période de stage, alors que rien de concret ne justifiait cette décision.

Cet agent a été recruté sans concours au grade d’adjoint technique de laboratoire (ATL) à l’issue d’une procédure de sélection locale par une commission constituée de membres de la direction du laboratoire et de la CCRF.

Sa fiche de poste de recrutement était certes très lourde, mais c’est la direction qui l’avait rédigée :

deux postes en un seul pour un catégorie C, c’était un peu lourd !

Sa fiche de poste était partagée en deux parties en temps égaux :

 Gestionnaire exploitation réception
 Gestionnaire affaires financières et achats

Il nous semble que la deuxième partie de sa fiche de poste ne relève pas d’un catégorie C ; elle relève au mieux d’un catégorie B expérimenté, voire d’un catégorie A. En effet, le poste était occupé précédemment par des collègues de catégorie B ou A (jusqu’au grade de DLN).

La carence en personnel récurrente à la réception (colonne vertébrale de l’activité du laboratoire), à laquelle s’ajoutait le basculement chaotique de la mission SSA vers la DGAL (environ 80% de l’activité du laboratoire de Montpellier) a rendu ce poste plus complexe et plus long à maîtriser, laissant de fait peu de temps à l’agent pour passer sur la deuxième partie de sa tâche assignée.

Assumer cette « double casquette » avec un tuilage approximatif et une formation « sur le tas », en raison des nombreuses absences au sein de l’unité ressources, était particulièrement ardu dans ces conditions. Sa soi-disant insuffisance professionnelle repose principalement sur la partie affaires financières qu’il n’a pas pu assez appréhender, faute de temps et d’encadrement.

La tâche de gestionnaire réception, à laquelle il s’est le plus affairé, il l’a effectuée en progression constante, arrivant rapidement à une bonne maîtrise, preuve de son engagement, de sa rigueur et de sa conscience professionnelle. Il a également travaillé avec diligence dans la gestion du magasin et la distribution des commandes : il a su s’approprier progressivement les nombreuses références de consommables et de produits chimiques.

Tous les agents sont prêts à en témoigner. Le problème, c’était le « TROP » de la fiche de poste pour une seule personne en cette période de manque d’effectifs présents qui s’aggrave de jour en jour. Son licenciement pour insuffisance professionnelle est une profonde injustice : personne à sa place et dans les conditions actuelles de fonctionnement du laboratoire n’aurait atteint cet objectif lunaire.

De plus, cet agent était loin d’être un inconnu au laboratoire puisqu’il avait été embauché comme contractuel pour toutes les campagnes de micro-vinification de 2016 à 2023. Il y était très apprécié pour sa rigueur, son sérieux et son efficacité.

Notre collègue ne doit pas être la victime d’une mauvaise gestion des effectifs : pendant 12 mois, il a fait ce qu’il a pu dans ces circonstances dégradées, et avec les moyens qu’on lui donnait. Il ne mérite pas cette sanction.

Au-delà de ce cas individuel, on peut s’interroger sur la pertinence de cette réduction injustifiée d’effectifs dans l’unité ressources et plus généralement dans le laboratoire alors que plusieurs collègues sont récemment partis en retraite et que d’autres sont en instance de départ.

Nous exigeons sa titularisation immédiate, ou à défaut la prolongation de son stage, et nous demandons que les moyens nécessaires à sa formation soient déployés pour lui permettre d’occuper sereinement son poste à l’unité ressources ou éventuellement dans un autre domaine du laboratoire.

 32 agents signataires du laboratoire SCL 34
 6 agents signataires de la DREETS 34
 12 agents signataires de la DDPP 34

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