Article publié le 11 mai 2005.
En grève le 16 mai pour imposer d’autres choix
Les agents de la DGCCRF comme tous ceux du ministère et plus généralement tous les salariés ne peuvent accepter sans réagir de participer à une opération de soi-disant solidarité qui ne mettra que les salaires a contribution, à l’exclusion des autres revenus.
Comme l’ensemble des fédérations des finances (sauf la CGC), le syndicat CGT de la DGCCRF appelle les personnels de la DGCCRF à la grève le 16 mai pour imposer des choix différents de ceux faits par le gouvernement actuel :
- Une contribution équitable de l’ensemble des revenus (et non des seuls salaires ) dans le cadre d’une protection sociale améliorée
– Le maintien des effectifs nécessaires au bon fonctionnement de la fonction publique en général et du Minéfi en particulier
– L’amélioration des conditions de travail, alors que la régionalisation entraînera plutôt une dégradation de celles-ci par l’allongement des déplacements
– La réduction du temps de travail
– L’augmentation substantielle des rémunérations dans la fonction publique (rattrapage du retard accumulé ces dernières années et négociations pour l’année 2006)
Une action forte le 16 mai montrera une fois de plus aux ministres qu’ils doivent apporter des réponses concrètes aux revendications des personnels.
Infos pratiques
La « journée de solidarité » instaurée par la loi n° 2004-626 du 30 juin 2004, et fixée au 16 mai pour 2005, correspond en réalité à un allongement de 7 heures de la durée annuelle du travail. Cela entraîne les conséquences suivantes :
- travailler ce jour-là ne permettra d’obtenir aucune rémunération supplémentaire, mais il n’y aura pas non plus de retenue d’une journée sur le salaire de mai comme le bruit en a couru
– faire grève le 16 mai entraînera une retenue d’une journée de salaire (et une seule) comme pour tout autre mouvement de grève de 24 heures