Article publié le 3 décembre 2024.
Communiqué intersyndical CCRF et SCL SOLIDAIRES – CFDT – CGT – CFTC / FO appellant les personnels de la DGCCRF et du SCL à participer massivement à la journée de manifestations et de grève du 5 décembre 2024.
Cette mobilisation est indispensable pour que le gouvernement renonce :
– Aux 3 jours de carence dans la Fonction publique
– A la diminution de l’indemnisation des jours d’arrêt maladie
– Au non-versement de la GIPA.
Ces mesures sont injustes et inacceptables :
– Le ministre de la Fonction publique les justifie par l’ « absentéisme » au sein de la Fonction publique, au moment même où un rapport de la DGAFP, en date du 15 novembre 2024, révèle que, dans la Fonction publique d’État (FPE), les fonctionnaires se sont moins absenté·es en 2023 pour raison de santé que les salarié·es du secteur privé (8,4 jours contre 10,3 ) !
– Le Gouvernement ose évoquer une mesure d’égalité entre le privé et le public... alors que ces jours de carence sont pris en charge pour 70 % des salarié·es du privé … Il est donc bien question d’un alignement sur les 30 % des salariés du privé les plus précaires !
Les conséquences de ces attaques nous concernent, à la DGCCRF comme au SCL :
– Les salaires stagnent depuis des années, et le nombre de bénéficiaires de la GIPA a explosé à partir de 2022.
– Les baisses d’effectifs, les moyens insuffisants, les conditions de travail dégradées auxquelles s’ajoute le report de l’âge de la retraite vont entrainer une hausse des arrêts maladies dans les services. Dans certains labos et dans certaines directions c’est même déjà le cas ! Alors, ce sera minimum 250 euros perdus à partir de 3 jours d’arrêt.
Notre seule perspective sera-t-elle d’aller travailler au détriment de sa santé, quitte à contaminer ses collègues ?
Face à l’urgence sociale et salariale, l’intersyndicale CCRF et SCL SOLIDAIRES – CFDT – CGT – CFTC / FO appelle les personnels de la DGCCRF et du SCL à être MASSIVEMENT EN GRÈVE LE 5 DÉCEMBRE, et à construire collectivement les suites de cette mobilisation.
N’ACCEPTONS PAS L’INACCEPTABLE !
FAISONS ENTENDRE NOTRE COLERE !