Article publié le 22 avril 2022.
1er mai ! Agir pour le progrès social et la paix !
La CGT appelle l’ensemble du monde du travail, chaque salarié, privé d’emploi, retraité ou étudiant à se mobiliser largement le 1er mai prochain à l’occasion des manifestations et rassemblements qui seront organisés par tout en France. À cette occasion, nous porterons l’exigence du progrès social, dans une société soucieuse de l’avenir de la planète et d’un monde de paix.
La première préoccupation des Français est de mieux vivre des fruits de leur travail. À l’heure où l’économie mondialisée crée en France et à travers le monde un accroissement sans précédent des inégalités sociales et où les prix des produits de consommation comme le prix de l’essence explosent, celles et ceux qui n’ont que leur travail pour vivre subissent de plein fouet un système économique au seul service des intérêts du capital, des actionnaires dont les dividendes franchissent chaque année de nouveaux records.
L’argument qu’il ne faut pas augmenter les salaires, les pensions et les minima sociaux sous couvert de conjoncture économique difficile se fracasse sur la réalité d’un enrichissement indécent et sans précédent des ultras-riches !
C’est la conséquence des choix économiques et sociaux des gouvernements successifs, ce sont donc d’autres choix qu’il nous faut imposer par la mobilisation sociale, tant dans la rue qu’au sein des entreprises et des services publics !
Comme jamais les questions environnementales sont au cœur des préoccupations sociales : elles appellent à un durcissement des sanctions en direction des entreprises qui ne respectent pas les normes environnementales, à une conditionnalité d’attribution des 200 milliards d’aide public, elles doivent aussi contraindre le nouveau gouvernement à agir et à respecter les textes et accords internationaux sur le climat.
Comme jamais les questions environnementales sont au cœur des préoccupations sociales : elles appellent à un durcissement des sanctions en direction des entreprises qui ne respectent pas les normes environnementales, à une conditionnalité d’attribution des 200 milliards d’aide public, elles doivent aussi contraindre le nouveau gouvernement à agir et à respecter les textes et accords
internationaux sur le climat.
Parce qu’il n’y a pas de progrès social possible
sans l’assurance d’un avenir durable pour la planète, il n’y aura pas non plus de combat contre la « fin du monde » sans se préoccuper dans le même temps de la « fin du mois ».
Depuis l’après-guerre et tout particulièrement ces deux dernières années, l’utilité et l’efficacité des services publics ont été démontrées. Qu’en aurait-il été de la gestion de la crise sanitaire sans des services publics et des agents répondant présents ?
Qu’en aurait-il été de l’approvisionnement énergétique, des transports et de leur régulation, des télécommunications, de l’enseignement et de la culture sans des salariés et agents résolument engagés dans leurs missions et des modes de financements publics ?
Qu’en aurait-il été des entreprises du secteur privé sans des financements publics de plusieurs milliards permettant de les soutenir en période d’arrêt de la production ?
L’heure est bien à la reconnaissance de la valeur « travail », à la juste rémunération de celui-ci et de notre système solidaire de protection sociale par le salaire brut. Toute augmentation du salaire net par l’abaissement des cotisations sociales est
à combattre, car c’est l’ensemble de notre protection sociale qui s’en trouverait fragilisée (retraite, assurance chômage, santé).
Agir et se mobiliser ce 1er mai, c’est porter l’exigence sociale et environnementale au cœur des politiques publiques à mettre en œuvre. C’est agir pour notre système de protection sociale, gagner le retour à une retraite à taux plein à 60 ans et avant pour les métiers pénibles, c’est gagner un Smic à 2000 € brut et l’augmentation des salaires et des pensions en proportion... Bref, c’est agir tant en direction du gouvernement que du patronat pour gagner un monde de progrès social et de paix !
Parce que rien ne nous sera donné, il faut nous organiser pour agir au sein de nos entreprises de nos services ou de nos lieux de vie.
Agir ensemble pour obtenir satisfaction sur nos revendications, c’est possible en s’organisant au sein de la CGT. Pour cela, il faut se poser la question de son adhésion à la CGT ! Quelle belle occasion que la date du 1er mai pour cela !