Article publié le 16 septembre 2011.
Sauvons la subvention de l’Oeuvre des Orphelins des Douanes
A l’attention de Monsieur le Directeur Général des Douanes
A la veille de son centenaire, l’Œuvre Des Orphelins Des Douanes se trouve gravement menacée.
Née de la solidarité historique douanière dès les premiers assauts de 1914, l’ODOD a été financée jusqu’en 2006, par la seule solidarité des agents des douanes qui avaient volontairement et solidairement abandonné le quart de leurs primes contentieuses.
L’arrêté du 18 avril 1957 précisait les conditions de ces répartitions. C’était le 10%, dont nous étions légitimement si fiers.
Ce financement original a permis à plusieurs générations de familles douanières et à leurs enfants de bénéficier des secours et des services de l’ODOD.
Depuis la création de l’Œuvre, ce sont :
– des milliers d’enfants, orphelins, handicapés qui ont trouvé aide financière et réconfort auprès de l’ODOD ;
– des centaines d’enfants accueillis à l’école de Chalès. Ce lieu de vie exceptionnel, leur a permis non seulement de poursuivre leurs études dans les meilleures conditions possibles mais aussi de retrouver équilibre et sérénité.
– des dizaines de milliers d’enfants ou d’adolescents qui sont partis en vacances, à Chalès, Bilhervé, les centres de l’Œuvre et dans le monde entier.
Aujourd’hui tout cela est gravement menacé.
La logique comptable, froide et implacable, l’emporterait alors sur l’histoire et la raison du cœur.
Le 10% a été supprimé en 2006 ,et transformé en subvention. C’est cette même subvention qui est à son tour mise en cause, sacrifiée sur l’autel de la rigueur budgétaire.
Fiers héritiers de ce qui a été accompli par la solidarité douanière, nous ne pouvons accepter sans réagir, une nouvelle diminution très importante de nos moyens, qui serait synonyme d’abandon de pans entiers de notre action.
Cette hypothèse est d’autant plus intolérable en la période actuelle qui traduit un malaise profond dans notre administration qui conduit certains de nos collègues à des actes irréparables.
C’est pour toutes ces raisons que nous, délégués régionaux, administrateurs et militants appelons toute la corporation douanière, toutes les familles, à se mobiliser pour garantir à l’ODOD l’intégralité de ses moyens lui permettant ainsi de pérenniser ses actions de solidarité envers l’ensemble de la communauté douanière.
