Article publié le 1er avril 2008.
Non au démantèlement du service
Le 31 mars 100 % des enquêteurs de la DNEC se sont mis en grève pour protester contre la suppression de leur unité. Ensemble ils se sont rendus à la conférence de presse organisée par l’intersyndicale de la DGCCRF pour attirer l’attention du public sur les menaces qui pèsent sur notre Service, puis ils ont procédé à une distribution de tracts devant les grands magasins parisiens.
Il est quand même paradoxal, pour ne pas dire scandaleux qu’au moment où la préoccupation première des Français est leur pouvoir d’achat, qu’il est fait état d’une progression vertigineuse des plaintes des consommateurs trompés par des professionnels sans scrupules, que les journaux font état presque chaque jour des enquêtes de concurrence consacrées à des secteurs aussi importants que les producteurs de volailles, les banques, les jouets, on mette à mal la seule administration de recours contre les abus dont est victime le consommateur-citoyen.
Premiers atteints, les enquêteurs de la DNEC ont organisé une riposte à la hauteur des enjeux et ils n’en resteront pas là. Ils incitent vivement tous les agents de la DGCCRF à se dresser contre les projets dévastateurs qui commencent à être mis en œuvre par ce gouvernement. Réagissons pendant qu’il est encore temps, il en va de l’intérêt de tous, car personne n’a à gagner de l’affaiblissement, voire de la disparition de la DGCCRF. Il nous appartient sans tarder d’attirer l’attention des consommateurs sur ce qui se trame et de faire connaître notre mécontentement à notre hiérarchie qui collabore plus ou moins activement aux actuels projets mortifères qui nous menacent. Il n’est pas trop tard pour nous faire entendre : désormais, il importe de réagir sans délai et sans faiblesse, notre avenir à tous en dépend.
L’Intersyndicale de la DNEC, CGT, CFDT, SNU
