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Article publié le 6 juin 2007.

Motion des agents de la DNECCRF

SNU – FO – CGT – CFDT

L’ensemble des enquêteurs de la DNECCRF dénonce la situation suivante :

Le compte rendu de la Commission Administrative Paritaire du corps des inspecteurs du 27 mars 2007 nous a appris que l’administration ne pourvoira pas le poste de l’antenne de Marseille qui sera laissé vacant prochainement par notre camarade lauréat du dernier concours d’inspecteur principal.

Bien plus, il apparaît que, du fait de ce non-remplacement, l’antenne de Marseille devient uni-personnelle, ce qui signifie qu’elle est condamnée, à terme, à la disparition. Rappelons que le CTP du 14/12/06 avait validé le transfert du 3ème poste supplémentaire de Marseille (et un poste à Rennes) sur Paris. Malgré tout, l’effectif de deux agents de l’antenne était maintenu.

Cette situation est pour le moins inquiétante et pose le problème du manque de transparence et de dialogue social au sein de l’unité.

Certes, le groupe de travail sur le périmètre de l’unité a envisagé la problématique des antennes, évoquant notamment leur possible rattachement aux régions.

Pour autant, cette option a été repoussée sans que soient remises en cause les implantations si ce n’est, effectivement, pour les deux seules antennes uni-personnelles, à savoir les sites hébergeant des agents de la filière viande (Metz et Saint-Etienne mais en aucun cas Marseille). C’est ce qui nous a été déclaré le 4 décembre 2006 par le Directeur Général en personne.

Nous remarquerons par ailleurs qu’aucun des comptes rendus du comité de direction postérieurs au dépôt des conclusions du groupe de travail précité ne mentionne la possibilité de suppression de l’antenne marseillaise.

Au surplus, nous relèverons que sept inspecteurs ont postulé pour un poste à l’antenne de Marseille à l’occasion des mouvements récents.

Au-delà des difficultés que cette situation va engendrer à l’endroit de notre camarade contraint d’assurer seul le fonctionnement de l’antenne de Marseille, nous nous interrogeons sur la logique qui a présidé à cette prise de position.

Cette interrogation est d’autant plus légitime qu’elle n’a jamais été exposée aux personnels de l’unité ni à leurs représentants.

En conséquence, nous tenons à manifester par la présente notre désapprobation à l’égard de cette mesure brutale et exigeons de notre direction la présentation d’un schéma d’organisation clair de l’unité, à court et moyen terme, quant aux implantations d’effectif d’une part et quant au fonctionnement des antennes d’autre part.

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