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Article publié le 19 janvier 2007.

Fin de chantier à la DNECCRF

Le DR a décidé de faire procéder au remplacement de la moquette dans les locaux de la DNECCRF, au 1er et 2ème étage.

Les travaux ont généré des nuisances sans commune mesure avec la gêne normale induite par ce type d’aménagements.

La gène anormale occasionnée aurait toutefois pu être contenue dans des proportions acceptables si les bonnes décisions avaient été prises.

Florilège :

 Choix particulièrement déficient de la période des travaux au moment de la préparation d’interventions lourdes. Pour mémoire les travaux du troisième étage s’étaient déroulés l’été (mois de juillet), période traditionnellement plus calme en termes de charge de travail.

 Absence de définition des moyens mis en oeuvre par l’entreprise pour suivre le planning des travaux. Lequel a d’ailleurs finalement été établi à la hâte et une fois les travaux commencés, après que des agents aient signalé les problèmes dus à son absence. Les moyens humains mis en place par l’entreprise (seuls trois ouvriers dont deux seulement à plein temps pour la réfection des sols) n’ont d’ailleurs jamais permis de suivre ce planning (les travaux durent depuis un mois déjà).

 Aucune considération et précaution n’a été prise s’agissant des risques encourus pour la santé et la sécurité des agents : exposition aux vapeurs de produits dangereux, aux poussières, aux bruits…etc. Situation qui est en complète contradiction avec les règles du C.H.S.

 Pas de plan de protection du matériel et des documents confidentiels (archives, ordinateurs, mobilier, cf. Photos…) stockés, disséminés et déplacés sans ménagement ni préservation. D’ailleurs des documents ont été perdus et des bureaux endommagés, sans préjudice des risques que les poussières font courir au matériel informatique.

 La hiérarchie a pourtant à de maintes reprises été alertée individuellement et syndicalement sur l’étendue du problème. Non contents de se limiter à des réponses évasives, il a été ajouté que le ménage sera effectué par les agents eux mêmes.

les cartons
clavier & poussières
XI. irritant

Aussi les agents demandent que :

 Les précautions élémentaires soient prises pour éviter le renouvellement de telles incommodités. Par exemple en organisant une véritable consultation du personnel en amont tant sur le planning et la période de mise en oeuvre des travaux, plutôt qu’un vernis dont le but n’a été que cosmétique (choix des coloris du sol).

 La gène exorbitante occasionnée puisse être prise en compte dans la charge de travail et particulièrement l’appréciation des délais d’enquête (les documents de travail stagnent en cartons depuis plus d’un mois pour certains).

 De véritables dispositions soient prises pour le nettoyage des locaux empoussiérés (choix d’une entreprise spécialisée).

24 signataires

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