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Article publié le 3 juillet 2007.

Déclaration liminaire des agents de PAU et BAYONNE à Mme la Directrice régionale - Réunion du 2 juillet 2007 à PAU

Sections syndicales CGT, CFDT, FO, SNU des Pyrénées Atlantiques

A 4 reprises depuis septembre 2006, vous avez été alertée sur la dégradation catastrophique des effectifs dans les P-A et la dégradation des conditions de travail qui en résulte pour les rescapés : motions du 15/9/06, du 8/12/06, du 14/4/07 entretien du 14 novembre avec les OS à PAU. Vous nous avez affirmé ce jour là qu’il n’y aurait pas d’IP à PAU en 2007 mais vous nous avez donné l’assurance d’appuyer la demande de remplacement d’un B sur BAYONNE.

« vous pouvez-compter sur moi, je dis ce que je fais, je fais ce que je dis » : selon vos propres termes.

Depuis votre dernier passage, la situation s’est encore aggravée (un contrôleur se trouve en congé longue durée depuis le 11 avril et un autre est parti en retraite au 1er juin 2007) ; le résultat de vos engagements c’est qu’un IP arrive à Pau en septembre et qu’aucun agent n’est nommé à Bayonne..

Alors que notre effectif implanté, validé par la DG en février 2007 est de 30 personnes, le 2ème département d’Aquitaine est censé fonctionner aujourd’hui avec 25 agents, encadrement compris (24,8 en réalité compte-tenu des temps partiels), soit 8 enquêteurs à ANGLET et 12 à PAU.

Nous n’avons rien à changer aux termes de la dernière motion diffusée par messagerie le 21 mai 2007. En avez-vous au moins pris connaissance ?

« Après deux années de bagarres, largement soutenues par les agents d’Aquitaine, les syndicats nationaux, les élus et les médias locaux, le CTP du 9 juillet 2004 décidait, enfin, de revenir sur l’absurde décision, d’octobre 2002, de supprimer le secteur de Bayonne.
12 agents étaient alors en fonction sur le secteur (dont 1 cadre).
Le 16 novembre 2004, le Ministre de l’Économie écrivait aux sections syndicales locales qu’il demandait au directeur « de maintenir la capacité opérationnelle du site de Bayonne ».

Ce courrier renforçait la position du Directeur Général qui écrivait le 30 septembre 2004 : « il appartiendra à chaque directeur concerné de définir le nombre d’agents nécessaires sur chaque site de sa direction en fonction des nécessités ».

Nous ne sommes aujourd’hui plus que 8 agents enquêteurs sur le secteur de Bayonne : transfert à Pau des postes de l’IP et de l’accueil-secrétariat, non-remplacement d’une contrôleuse en congé longue durée depuis août 2002, départ en retraite d’une autre contrôleuse en septembre 2006.

L’encadrement départemental et régional a manifesté le besoin de remplacer ce départ en retraite, confirmant ainsi qu’il était nécessaire au maintien de la « capacité opérationnelle » du secteur.

Malgré tous ces éléments, l’administration centrale n’a pas exploité le tableau de mutation établi lors de la dernière CAP de la catégorie B.
Les agents soussignés réitèrent avec insistance leur demande de nomination rapide d’un agent.

À défaut, ils feront publiquement savoir (élus et medias locaux) la manière dont l’État s’exonère des engagements pris devant les représentants du personnel et les élus locaux  ».

Les résultats du concours d’inspecteur sont désormais connus. Les CAP se sont réunies, le tableau de mutation de la catégorie B n’est toujours pas exploité.

Mieux, à défaut de réagir, vous comptez réaliser les objectifs préétablis avec les moyens existants. Sauf à présenter un bilan mensonger, vous ne ferez croire à personne ici que les missions qui nous incombent sont assurées conformément aux attentes des citoyens.

Avez-vous l’intention de gérer la situation de BAYONNE, comme avait été gérée celle du GERS par le directeur régional de MIDI-PYRENEES dont l’inertie a conduit les agents à se mettre en grève et à alerter le Préfet ?

Puisque vous voulez un discours de vérité, à défaut de réponses claires et de résultats probants de votre part, nous ferons savoir dans et hors de cette maison, la gravité de notre décrépitude et la réalité de notre situation.

Les discours sur les objectifs, les résultats ou les nouvelles applications qui prétendent améliorer les conditions de travail du personnel (IRIS, baromètre des réclamations) n’ont aucun intérêt tant que vous n’aurez pas répondu à la question des moyens à mettre en place pour réaliser nos missions.

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