Article publié le 19 mai 2008.

Comportements humains et application d’IRIS dans la Manche

La direction de la Manche a été encadrée par intérim pendant 8 mois par le directeur de l’Orne, et par un IP issu de la région et nouvellement promu.

Les résultats, et surtout l’ambiance de travail se sont rapidement dégradés dès l’arrivée de ce nouvel encadrement.

En effet, le directeur intérimaire a instauré un climat de suspicion, avec un manque total de confiance envers les agents en place, ceci malgré les résultats de la direction, jugés bons par l’encadrement lui-même.

Déjà censés, à juste titre, rendre des comptes de leur travail a postériori (courriers, rapports, contentieux…), les agents ont été infantilisés en exigeant de leur part de rendre compte a priori de leurs faits et gestes.

En revanche, en 8 mois, l’encadrement ne s’est pas astreint aux même règles, en ne validant pas de manière systématique leurs décisions par des comptes rendus de réunion.

IRIS n’a été utilisé que comme un instrument de flicage. La seule activité du directeur a été de comparer le programme prévisionnel de la semaine précédente, avec les saisies SORA.

Qu’importait la qualité du travail effectué, du moment qu’il n’y avait pas «  d’anomalie dans IRIS ».

De plus, cette IRISOMANIA s’est accompagnée d’une politique ambiguë de gestion des ressources humaines basée sur une décontraction et une ouverture de façade mêlées à une forme de harcèlement, avec langage vexatoire, impolitesse chronique et dénigrement.

La technique a été de convoquer individuellement certains agents pour leur demander de saisir des contrôles qu’ils n’avaient pas réalisés, ou de supprimer leurs propres données de contrôle au profit du co-enquêteur.

Cette motion ne concerne pas la nouvelle directrice arrivée il y a quelques jours dans la Manche. Nous souhaitons repartir sur des bases plus sereines avec l’équipe d’encadrement.

Saint-Lô, le 13 mai 2008

Les agents signataires (15 agents sur 18)