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Article publié le 2 octobre 2007.

13 octobre : Ensemble, Manifestons à Paris pour nos droits à la protection sociale

Le Gouvernement a présenté son projet de loi de financement de la sécurité sociale 2008 et actualisé les prévisions sur les comptes pour 2007. Les 12 milliards d’euros de besoins de financement en 2007 qui apparaissent dans ces prévisions signifient clairement l’échec des réformes de 2003 et 2004 s’agissant des régimes de retraite et de l’assurance maladie, malgré l’importance des sacrifices demandés aux salariés.

Refusant de tirer les enseignements nécessaires de l’échec de ces réformes, le Gouvernement, sous l’aiguillon du Medef, amplifie et accélère les politiques régressives à l’oeuvre :

 Instauration de nouvelles franchises médicales, projet de TVA sociale…

 Allongement des durées de cotisations requises pour le droit à la retraite, mise en cause des régimes spéciaux, dégradation du pouvoir d’achat des retraites et des pensions versées…

 Refus de reconnaître la pénibilité du travail et d’en tirer les conclusions qui s’imposent s’agissant du droit à un départ anticipé à la retraite…

 Refus d’engager et de sanctionner la responsabilité du patronat sur la forte dégradation des conditions de travail des salariés avec son cortège de souffrances et de pathologies : suicides, troubles musculo-squelettiques, cancers, harcèlements et stress au travail…

Pour la CGT, l’amélioration et le développement de la protection sociale appellent d’autres choix :

 Création d’emplois qualifiés et correctement rémunérés.

 Réforme des modalités de financement de la protection sociale sur les bases suivantes : la contribution patronale doit demeurer une cotisation affectée à la Sécurité sociale, tenir compte de la valeur ajoutée produite, être modulée afin de favoriser la création d’emplois, la formation professionnelle, l’investissement, pénaliser la financiarisation (taxation des actifs et des produits financiers).

 Démocratisation par la gestion des prestations et des cotisations par les salariés et leurs représentants.

 Droit au départ à la retraite à 60 ans avec une retraite ou une pension représentant 75 % de la rémunération perçue.

 Droit à un départ à la retraite anticipé en faveur des salariés qui exercent des travaux pénibles.

 Indemnisation des victimes du travail par la prise en compte de l’intégralité des préjudices subis.

Afin d’imposer la prise en compte de ces revendications, la CGT appelle les salariés à se joindre à la manifestation nationale organisée à Paris par la Fnath (Fédération Nationale des Accidentés du Travail et des Handicapés) et l’Andeva (Association Nationale de Défense des Victimes de l’Amiante), le 13 octobre prochain, pour le droit à la santé, dans la vie, au travail, en retraite.

La Fédération des Finances CGT et son Union Fédérale des Retraités appellent les personnels actifs et retraités du Ministère du Budget, des Comptes Publics, de la Fonction Publique, du Ministère de l’Economie, des Finances et de l’Emploi, du Ministère de l’Ecologie, du Développement et de l’Aménagement Durables, des établissements financiers du secteur semi-public à participer à cette manifestation.
Cette manifestation sera aussi un moment fort pour réaffirmer les revendications des personnels « Finances » s’agissant plus particulièrement :

 Du maintien et du développement des régimes spéciaux de retraite (Fonction publique, Monnaies et Médailles, Imprimerie Nationale, Banque de France…).

 De la reconnaissance de toutes les formes de pénibilité du travail et d’un droit anticipé au départ à la retraite, bataille que mènent notamment les personnels de la branche surveillance de la direction générale des douanes et des droits indirects.

 De la reconnaissance, de l’indemnisation et d’un droit à un départ anticipé à la retraite pour les personnels victimes de l’amiante.

 De la sauvegarde de nos systèmes de protection sociale complémentaire mis en oeuvre par les mutuelles.

TOUTES ET TOUS ENSEMBLE !

MANIFESTONS À PARIS,

LE 13 OCTOBRE 2007

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